vendredi 25 octobre 2024
by Ivy
![Hermès présente un look frais et moderne pour le printemps-été 2025 1 98d599123340433.60ec9c9e7d72c](https://www.welpop.com/wp-content/uploads/2023/11/98d599123340433.60ec9c9e7d72c.png)
La vision de Nadège Vanhée pour la collection femme printemps-été 2025 d’Hermès marque un tournant rafraîchissant par rapport à sa collection automne-hiver 2024, plus sérieuse. Tout en reprenant certains concepts visuels de la saison précédente, elle les a affinés, adouci les contours et les a ancrés dans le présent.
Fini l’androgynie marquée et les silhouettes exagérées et référentielles de la saison passée. À la place, Vanhée propose une féminité moderne authentique : confiante et prête, sans être enfermée dans un seul style. La femme moderne peut être sexy, sportive, ou ni l’un ni l’autre ; elle est un mélange de ce qu’elle est et de ce qui la motive à cet instant.
Cette dualité s’est manifestée sur le podium à travers une multitude de contrastes : petits sacs à main versus grands cabas, mailles légères contre cuir épais, tops courts contre manteaux volumineux ceinturés, et une palette de neutres ponctuée de touches de rose.
Les thèmes de l’utilité et du sportswear ont également été mis en avant. On a vu beaucoup de clips et fermetures éclair, des éléments de design offrant à la porteuse la possibilité de modifier la forme d’un vêtement à volonté (même si l’utilité réelle reste à déterminer), ou bien d’attacher plusieurs pièces pratiques ensemble.
Des éléments rappelant le style sexy-sportif des années 90 étaient aussi présents : des shorts masculins dépassant des pantalons et jupes, accentués par une fine ceinture et associés à des brassières. De plus, les robes et jupes finement détaillées, avec broderies ou inserts en cuir tissé ou cousu, ont clairement marqué une rupture avec la saison précédente, plus dystopique et androgyne.
Dans l’ensemble—malgré l’utilisation parfois excessive d’éléments métalliques qui devraient être perçus davantage comme ornement ou potentiel que comme proposition fonctionnelle—les vêtements étaient portables. La plupart des pièces semblaient faciles à intégrer dans une garde-robe tout en conservant leur originalité.
Les chaussures sur le podium Hermès sont généralement minimalistes ; ici, deux styles étaient présents : des sabots (similaires au modèle Carlotta mais avec des orteils ouverts et une bride arrière) et des bottes d’équitation (rappelant le modèle Jumping Shorter sans la boucle Kelly).
Les sacs ont occupé une place plus importante que d’habitude sur le podium Hermès. De nouveaux modèles estivaux ont été dévoilés, comme une version tressée (Osier) du Sabot, ainsi que les Cabas Corricolo, Cabas Tressage et Panier Tressage, composés de crin de cheval et cuir de veau.
Les grands favoris étaient des formes familières telles que le Kelly Sellier (avec une nouvelle sangle en cuir substantielle ou en So Black Box), le Victoria, le Sac Maximors, le Picotin et le Plume. Les pièces maîtresses étaient sans conteste le retour du JPG Birkin (cette fois en taille réduite de 29 cm) ainsi que le Birkin à l’Envers, qui est essentiellement un Birkin retourné (peut-être un peu trop déconstructionniste pour être pratique ; au premier abord, il semblait être une version du Kelly Flat, qui aurait été plus fonctionnelle).
Lors du re-see, Hermès a également présenté le Mini Kelly Pampilles (Mini Kelly frangé), le Sac Cliquetis, un Cargo Birkin en denim, l’Arçon Slim (une nouvelle version plus étroite de l’Arçon avec une sangle plus longue), la Constance Elan, la Minaudière Sanglons et le Soie-Cool en soie.